Ultra Bolivia Race dans le désert de Bolivie (Course à étapes)

24/09/2018 08:00

 

 ULTRA BOLIVIA RACE - DÉSERT DE BOLIVIE (230 KM EN 7 ÉTAPES - 2400m D+) 

 

L'Ultra Bolivia Race est une course à pied de 230 km en 7 étapes avec 2400 m de dénivelé positif et en autosuffisance. Chaque concurrent doit porter son propre sac à dos contenant sa nourriture, ses équipements obligatoires et ses équipements personnels. La course se déroule sur le continent sud-américain, sur l'Altiplano bolivien. Les participants doivent suivre le parcours balisé par les organisateurs et les indications sur la carte donnée avant le départ. Il existe des points de contrôle situés à intervalles réguliers. Chaque soir, un bivouac est proposé par l'organisation. Un soutien technique et une équipe médicale sont présents durant toute la semaine.

Le départ de la course se déroule à Salinas, à 550 km au sud de La Paz. Cet ultra-trail à étapes ne représente pas beaucoup de dénivelé sur ces 7 étapes, cependant les coureurs seront entre 3000m et 5000m d'altitude au coeur de l'Altiplano sauvage. La plus grosse difficulté, c'est la dette en oxygène. 3 étapes se dérouleront sur le salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde. Passage par l'Isla del Pescado et l'Isla Incahuasi et leurs cactus géants. Des sensations uniques !

 

Informations : Décalage horaire avec la France : - 6 heures.

27 heures de vols en 3 escales pour l'aller (Paris Orly - Madrid en Espagne - Lima au Pérou - La Paz en Bolivie).

27 heures de vols en 4 escales pour le retour (Uyuni en Bolivie - La Paz en Bolivie - Lima au Pérou - Madrid en Espagne - Paris Orly).

 

Dès mon arrivée à l’aéroport de La Paz en Bolivie, situé à une altitude de 4060 m, je ressens déjà des essoufflements rien qu’à marcher. Durant les 4 jours précédant la course, chaque soir, je suis pris de maux de tête, de nausées et je ne me sens pas au top de ma forme. J’alterne visite de la ville, et repos à mon hôtel. Le soir, je me couche vers 19h30-20h, les 6 heures de décalage horaire en moins agit sur mon état physiologique. Cependant autour de 3h-4h du matin j’ai terminé ma nuit !

 

Le Samedi 22 Septembre, départ pour 6h de bus pour le village de Salinas, lieu d’hébergement dans une auberge typique et chaleureuse, ce sera également le lieu du départ de la course. Le lendemain, on entre dans le vif du sujet, contrôle médical, contrôle du matériel obligatoire, mais surtout des 7 jours de repas comprenant les 2000 calories / jour au minimum à porter dans son sac à dos (produits lyophilisés et énergétiques). Mon sac à dos est 6 kg où s’ajoute à cela les 2 litres d’eau obligatoire fournis par l’organisation. La tension monte, chaque concurrent s’observe, qui sera les principaux rivaux ?

 

  • Etape 1 (33 km pour 500m D+ et 500m D-) - Lundi 24 Septembre.
Salinas - Salar de Coipasa.

Après un gros orage et de la grêle hier soir, la journée d'aujourd'hui a été bien meilleure.

Le départ est donné à 8h30. La première difficulté de ce parcours est déjà de franchir un col sur 3-4 km de montée sur un chemin large et carrossable. Je décide de prendre les commandes dès les premiers hectomètres, suivi d’un prétendant à la victoire finale, le turc Gurkan Acikgoz du team Salomon, vainqueur de 2 courses cette année, au Vietnam et en Norvège, suivi également par 2 autres français, Stewen Villenave et Frédéric Robin.

En haut de la montagne, je possède quelques minutes sur le turc. Je décide de descendre le col à bonne allure et j’arrive à ma grande surprise à gagner un écart important sur mes poursuivants. Très concentré, je continue sur ma lancée sans trop mesurer l’impact de l’altitude. Voyant, que je prenais de la distance, j’ai modéré mes efforts en alternant course et marche rapide.

A mi-parcours au CP1 (1er point de contrôle et de ravitaillement en eau), au km 15, je me sens un peu moins bien. Je reste vigilant et je me retourne pour contrôler mes adversaires que je n’aperçois pas. Sans m’enflammer, je continue mon chemin sur de grandes pistes. Au km 20, sur une partie totalement désertique avec un vent de face, je ressens de plus en plus l’altitude, essoufflé, plus de jambes. Il est difficile de respirer avec l'attitude, impossible de boire en courant. Je diminue et je gère mon allure pour finir cette 1ère étape sans trop puisé.

J’ai maintenu mes efforts jusqu'au bout pour finir à la première place en 3h44'45". Content mais aussi conscient que les jours suivants vont être difficiles.

Arrivée au bivouac, j’ai voulu me préparer un plat lyophilisé mais impossible d'allumer le mini-réchaud, le vent est trop intense. Pas top après l'effort de manger un hachis parmentier froid !

Nous dormons par 2 dans des petites tentes. Mon co-locataire est un français, Stewen Villenave.

  • Etape 2 (36 km prévus, 30 km en réalité pour 200m D+ et 200m D-) - Mardi 25 Septembre.
Salar de Coipasa - Alcaya. 4 100 m

Après un nuit agitée, tempête de vent au bord du Salar et une température négative. Les tentes étaient gelées sur le matin. Le réveil est à 6h45, le démontage des tentes s’effectue par une équipe de boliviens de l’organisation. Après un petit déjeuner rapide (céréales lyophisées), les concurrents se retrouvent tous autour un feu de camp pour nous réchauffer en attendant le départ à 8h30. La course a débuté sur les chapeaux de roues. Le concurrent turc, Gurkan, a beaucoup attaqué sur le début de course jusqu'au 6ème km. Il a fallu maintenir le rythme. Les appuis étaient difficiles, nous étions sur un terrain sableux. A cette altitude, malgré les jours qui passent, il est toujours difficile de respirer. Les 10 derniers km ont été aussi compliqués qu'hier. Le parcours est exigeant, de longues lignes droites sur des chemins sableux, des singles-tracks où passent les lamas. Mon but étant de gérer au mieux mon allure de course mais également de vérifier régulièrement l’écart avec mes poursuivants directs.

Je finis 1er de cette deuxième étape en 3h06'56 à une altitude de 4100m.

Sinon, la vie sur le campement est peu rude mais conviviale. Tartiflette froide, peu mieux faire ! Le vent est toujours présent. Mon allume-feu ne me permet pas de faire suffisamment chauffer l'eau que j'intègre ensuite au plat lyophilisé. La nuit a été très fraiche avec -3 degrés, le dessus de la tente était toujours gelé. Par contre, j'ai fait un bon choix sur le sac de couchage et le mini-matelas gonflable malgré des hésitations lors de l'achat. J'ai dormi torse nu, sentant la fraicheur qu'en sortant les épaules. C'est appréciable d'avoir du matériel de bonne qualité dans ces conditions. Avec la fatigue, les ronfleurs se sont manifestés cette nuit. Les boules quiès n'ont pas suffi. La nuit a quand même permis une bonne récupération, avec un sommeil par alternance.

  • Etape 3 (34 km pour 850m D+ et 850m D-) - Mercredi 26 Septembre.
Alcaya - Colcaya.

Cette 3ème étape sera de 37 km au lieu de 34 km et débutera par une montée de 6 km. Nous atteindrons une altitude comprise entre 4000m et 5000m. Le début du parcours est très technique sur un secteur protégé. Lieu de pèlerinage, de recueillement où se trouve sur le tracé de la course des ossements humains, et des momies (traces Incas).

Une superbe montée sur un single-track avec des rochers, des marches, des franchissements de crevasses. Il est parfois impossible de courir sur certaines parties trop rocheuses et arides. Au sommet, j'ai réussi à prendre de la distance sachant que je suis plus à l'aise en descente que mes adversaires. J'ai distancé mon ami turc, Gurkan, mon compagnon de chaque étape.  Arrivé en bas, j'ai été trop rapide, le balisage n'était pas encore mis. Gurkan m'a rejoint. Sur le coup, j'avais un peu les nerfs.

J'avais fourni des efforts pour rien mais je suis conscient que le balisage d'une course de ce type est difficile. D'ailleurs, j'en profite pour remercier toute l'organisation et les bénévoles qui sont au top. La partie suivante a été plus plate mais nous avions le vent de face. Cela complexifie encore plus la respiration. Nous sommes passés à côté du volcan Tunupa. Le paysage était magnifique avec des couleurs splendides. Puis, nous avons fini les derniers kilomètres sur un terrain vallonné, avec des montées et descentes qui cassent les "pattes" qui permet beaucoup de relance. 

Je finis une fois de plus, 1er de cette étape, mais je reste vigilant, nous sommes qu’au début de cet ultra-trail. J'ai essayé de gérer au mieux mes efforts pour en garder sous le pied pour les prochains jours.

Les repas sont toujours froids, mon estomac commence à ne pas aimer ces conditions de nutrition. Depuis 3 jours, à chaque fin de repas, j’ai des diarrhées. Je rêve de manger une bonne pizza à 23 Pizza Street à Bourges et au Pub Le Bureau de Vierzon ma petite salade césar sans tomate.

  • Etape 4 (30 km pour 520m D+ et 520m D-) - Jeudi 27 Septembre.
Colcaya - Tahua.

La nuit a été très agitée, à 2h du matin, je me réveille avec beaucoup de difficulté à respirer, assis sur mon duvet à la recherche d’oxygène, je me rends compte que j’ai la lèvre inférieure hyper gonflée, avec des gerçures et j’ai dû mal à respirer et j’ai la sensation que mon poumon gauche siffle à l’inspiration. Inquiet, je prends contact avec le médecin de l’organisation, Bruno. Un homme hyper sympa et très compétant concernant les maux liés à l’altitude. Sous médicaments, je prends le départ avec toujours cette sensation de sifflements à mon poumon.

Le début de l’étape est très vallonnée, nous suivons un chemin entre la montagne du volcan Tunupa et le Salar. Nous traversons des villages qui paraissent quasi abandonnés, Au CP1, km 15, je suis toujours devant, j'ai continué à appliquer la même tactique, partir vite et après gérer mes efforts. Le parcours longe le Salar avec de paysages extraordinaires et magiques. Mes sensations sont très bonnes, le seul souci c’est le sifflement pulmonaire. Diagnostic, inflammation des alvéoles pulmonaires. L’arrivée se situe dans le village de Tahua, près d’une église. Le bivouac se trouve au pied du Salar, je traverse une grande plaine avec des ruisseaux qui serpentent sur un paysage verdoyant. Un troupeau de Lamas nous accueille sur la ligne d’arrivée. La stratégie a encore payé sur cette épreuve. Je finis 1er aujourd'hui. Le vent s'est calmé, j'ai réussi à manger chaud. Un véritable plaisir même si ce n'est qu'un plat lyophilisé. Lorsqu'on fait ce style de course, on vit un peu hors du temps. On se réjouit de choses simples. Le soir, il fait nuit à 18h. Nous dormons vers 19h, heure locale, et nous nous réveillons vers 5h du matin. 

Demain, nous allons attaquer le Salar. Les organisateurs nous ont prévenu que la chaleur allait être intense. Avant de partir, j'avais préparé ma peau pour éviter les coups de soleil à Annabel institut à Vierzon. Normalement, je ne devrais pas prendre de rougeurs ! Les lunettes de soleil sont obligatoires, il est formellement interdit de les enlever pendant l’étape. Je commence à fatiguer. Le moral est bon ! Toujours concentré, je me dis que si je ne fais pas d’erreurs sur ma stratégie et que je gère bien la prochaine étape, j’aurais sûrement une bonne option sur la victoire finale. L’idée, c’est que demain, lors de la 5ème étape, je me donne à fond sur le Salar, tout en essayant de grappiller un écart important sur le turc qui est 2ème au classement général.

  • Etape 5 (30 km pour 130m D+ et 200m D-) - Vendredi 28 Septembre.
Tahua - Isla del Pescado.
A partir de cette 5ème étape et jusqu’à la fin de cet ultra-trail, le parcours sera essentiellement sur le désert de sel, le Salar. C'est une étendue de sel de plus de 12 000 km2 (qui représente 2 fois la superficie de la Belgique). Il s'agit du plus vaste désert du sel du monde. Nous avons la consigne de ne pas retirer nos lunettes de soleil sur cette étape (formellement interdit sous peine de disqualification). Avant le départ, on ressent une certaine inquiétude des participants. Le directeur de course, Jérôme Lollier, nous présente cette étape qui représente aucune difficulté, tracé plat sans pratiquement de dénivelé. Le seul paramètre de difficulté, c’est que l’on ne mesure pas les distances, les éventuels écarts entre les participants, aucun repère. Le paysage ne change pas, on a l’impression de ne pas avancer quand on courre. Cette étape est très importante pour moi, car après celle-ci, il restera que 2 étapes, le 43 km et la dernière de 27 km. Mon objectif étant de prendre un maximum de temps sur mes poursuivants directs. Le but étant de réaliser une super perf chronométrique, et de me permettre de gérer les 2 dernières étapes avec le 2ème et le 3ème pour la victoire finale. Ma seule interrogation, ne pas se blesser ! Le départ est donné à 8h30, comme convenu, je pars vite et je distance rapidement mes concurrents. Parfois je me retourne et dans ce blanc de sel, je n’arrive effectivement pas à apprécier les écarts. Sensation d’être seul au monde et que le paysage ne défile pas. Je poursuis mes efforts sans relâcher une seule minute. Enragé et déterminé comme jamais. Le soleil chauffe sur la réverbération du sol blanc. L’hydratation et la prise de sel est un élément déterminant pour ne pas flancher. A mon passage au CP1, à mi-parcours au km 15, je me rends compte que personne est derrière moi, j’aperçois au loin qu’une silhouette, sûrement le turc. Je remplis rapidement mes 2 bidons et je repars de plus belle. L’arrivée est l’île de Pescado, je me rapproche et les 3 derniers kilomètres me semble très long et interminable. Je prends un « coup de massue » quand j’arrive à la hauteur de cette île, il faut encore contourner ce grand rocher au milieu de rien pour franchir la ligne d’arrivée. Je finis les genoux à terre, très fatigué mais musculairement pas de douleurs, c’est l’essentiel ! Je finis avec pratiquement 29’ d’avance sur le second mon ami Gurkan Acikgoz (Turquie) et 39’ sur le 3ème, le français Frédéric Robin. Demain, changement de stratégie.
 
  • Etape 6 (42 km pour 100m D+ et 100m D-) - Samedi 29 Septembre.
Isla del Pescado - Salar d'Uyuni.

La grande (distance) ! Journée avec le parcours le plus long de cette aventure bolivienne. Malgré une nuit très agitée, un sommeil difficile, les repas lyophilisés de moins en moins appréciables, l’accumulation de petites « conneries » comme par exemple, j’ai percé avec mon couteau mon matelas gonflable, j’ai cassé ma fourchette, j’ai fait tomber ma nourriture au sol et bien d’autres… Incroyable, un vrai « Pierre Richard du désert ». Comme convenu la veille, changement de stratégie, physiquement je me sens toujours bien. Je décide cette fois de rester avec le turc le plus longtemps possible, et d’attendre de voir ce que le turc va vouloir faire. Ce n’est plus à moi de faire la course et de m’exposer. Si je gère bien la situation sur ces 2 dernières étapes, et mes 1h30’ d’avance, c’est gagné ! J'ai donc accompagné Gurkan le plus longtemps possible mais au CP1 (km 12), il est essoufflé, et l’allure est toutefois élevée. Au bout de 2 km, je pars tranquillement sans pression en me disant que toutes minutes gagnées c’est du bonus. J’ai continué mon chemin jusqu’au CP2 (km 24), et en me retournant, l’écart se fait. Résultat, j’ai quasiment couru les 30 derniers km seul sur une étendue à perte de vue de sel blanc, mentalement ce n’est pas simple. J'avais hâte de trouver la ligne d'arrivée. Le circuit a été plat et j'avais le sentiment d'être seul au monde. Je finis 1er de cette avant-dernière étape de 43 km mais avec de grosses gerçures aux lèvres à cause du sel, de la chaleur et de l’altitude. C'est très douloureux ! Je finis avec 9’ d’avance sur le 2ème. Croyez-moi, j’ai poussé quelques cris, de soulagement, de bonheur du devoir accompli, mais également par la lassitude de cet environnement hostile. Allez, plus qu'une étape de 27 km et c’est la victoire. Je commence à réaliser ce que j’ai fait, mais toujours prudent.

 
  • Etape 7 (25 km pour 60m D+ et 40m D-) - Dimanche 30 Septembre.
Salar d'Uyuni - Salar d'Uyuni.

Dernière étape et dernière fois sur le Salar. L’objectif est d’en profiter un maximum, la victoire se dessine, aucune pression, il faut juste savourer, profiter du paysage. Chaque kilomètre réalisé, n’est plus à faire. Le départ est donné 1h00 plus tôt que les autres étapes précédentes, c’est-à-dire à 7h30. Seul, quelques concurrents, les derniers du classement général, partent 30’ avant nous. Je décide de faire toute la course avec les premiers du classement scratch, et au bout de 10 km, le rythme s’accélère et je pars avec Gurkan. Marquage à la « culotte ». Nous échangeons quelques mots en anglais mais que c'est agréable d'être accompagné. Il sait qu’il ne peut plus revenir sur moi, je possède 1h50 d’avance, seul une grosse blessure pourrait me priver de la gagne, toutefois je reste prudent jusqu’au bout. Cependant, ces 27 km me semble interminable, le temps ne passe pas vite. Pour cette dernière, les appuis au sol sont difficiles, pleins de « cailloux de sel », c’est comme ça que je les appelle. Il faut être également concentré car sur le parcours des trous d’eau figurent par moment, des vrais pièges pour se blesser. Honnêtement, je suis cuit ! J’ai une fatigue générale. A quelques km de l’arrivée, Gurkan accélère pour franchir la ligne d’arrivée en 1ère place. Je finis 2ème de l'étape. Celle-ci a été difficile, les muscles commencent à être tendus. C'est douloureux.

Le podium et la remise des récompenses est effectué sur le Salar. Je suis fier d’avoir réalisé cet exploit, mais surtout heureux d’avoir pu représenter au mieux mes partenaires qui me soutiennent avec fidélité.

Nous avons rejoint l'hôtel en fin d'après-midi. Enfin, un bon lit douillet et un repas chaud même si j'ai du mal à ouvrir la bouche pour manger à cause des gerçures.

Je rapporte à la maison un gros et beau totem bolivien et le Challenge Continental ROADSIGN. Je suis très content de la gestion de ma course et de l'organisation au top de cet ultra-trail. Une fois de plus, un grand merci à mes partenaires qui m'ont permis de relever ce nouveau challenge, à toutes les personnes qui m'ont suivies et soutenues, à l'organisation qui a été au top, merci à Jérôme pour l'accompagnement logistique pré-course, et pendant la course et au Docteur Bruno qui était très attentionné au vu des conditions altitude, froid, soleil... et pour finir à tous les participants pour ces moments de convivialité. Maintenant, place à la récupération car après 8 mois d’entrainement pour cet objectif, le repos est indispensable pour repartir de plus belle sur d’autres continents et pourquoi pas défendre mon titre sur un autre continent du challenge ROASIGN.

 

 CLASSEMENT 

  • 1er au scratch sur 25 participants
  • 1 er master 1
  • Temps : 25h04'47"